#PasDesEscargots

Non aux baisses abusives des limitations de vitesse

Les baisses injustifiées des limitations de vitesse se répandent comme une gangrène de la mauvaise idée.

80 km/h sur les routes secondaires, généralisation des 30 km/h en ville, menace de réduction de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes, périphérique parisien à 50 km/h, expérimentation du 70 km/h sur les autoroutes A86 et A4...

Aussi bien en campagne et sur les autoroutes qu’en ville, les abaissements des limitations de vitesse se multiplient en France, sous des prétextes aussi variés qu’erronés.

Cette tendance au ralenti se répand comme une trainée de poudre en affectant les déplacements quotidiens de millions d'usagers de la route, sans pour autant parvenir à atteindre les bénéfices pour lesquels la vitesse maximale autorisée a initialement été abaissée.

Les grands perdants de l'opération : nous, automobilistes, motards, artisans, conducteurs de taxis, etc., entravés et ralentis dans notre mobilité de tous les jours au nom d'une idéologie qui peine à faire ses preuves.

Ces baisses abusives des limitations de vitesse cachent bien souvent une signature politique... Mais en voulant se conformer aveuglément à des idées qui ont (en apparence seulement) le vent en poupe, les pouvoirs publics hors-sol oublient que leurs décisions arbitraires sont en réalité impopulaires auprès de la majorité des citoyens, et qu'ils oeuvrent contre leurs administrés.

Il ne tient qu'à chacun de nous, via la mobilisation, de leur rappeler qu'ils font fausse route.

Je dis STOP à cette tendance au ralenti, je signe la pétition :

Cette pétition vient d'être lancée : vous faites partie des pionniers de la mobilisation. Signez vite !

JE VALIDE MA SIGNATURE

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Les idées reçues qui motivent (à tort) les baisses des limitations de vitesse

Ce serait une question de sécurité routière

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La mesure d’abaissement généralisé de la limitation de vitesse qui a le plus marqué l’opinion publique ces dernières années est sans aucun doute celle des 80 km/h : son objectif était de "sauver 350 à 400 vies sur les routes". Pour résumer l’impact de la mesure, il est bon de rappeler que le niveau le plus bas de mortalité routière avait été atteint en France en 2013, alors que la limitation de vitesse sur le réseau secondaire était de 90 km/h ; le nombre de tués sur les routes s’élevait alors à 3268.

Malgré l’entrée en vigueur des 80 km/h, le nombre de morts avait été porté à 3498 en 2019. Le plus bas historique (hors période Covid) n’a été amélioré qu’en 2023 avec 3167 tués sur nos routes, alors que plus de la moitié des départements français avaient fait le choix de restaurer au moins partiellement la limitation de vitesse à 90km/h.

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Cela permettrait une réduction de la congestion routière et donc des émissions polluantes

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Il faut distinguer deux parties dans cette affirmation : certes, la situation la plus pénalisante du point de vue de la qualité de l’air est la congestion routière, et un trafic plus fluide permet théoriquement de réduire la quantité d’éléments polluants émis. Mais la réduction généralisée et sans discernement de la limitation de vitesse sur un axe ne permet en aucun cas de fluidifier la circulation, au contraire ! C’est ce qu’a démontré notamment l’expérimentation menée en 2015 sur la rocade de Rennes : la limitation de vitesse y avait notamment été abaissée de 90 à 70 km/h sur le secteur Ouest. Le bilan établi après un an révélait une aggravation des conditions de circulation sur cette portion, avec un trafic plus encombré et, en conséquence, aucun impact positif sur la qualité de l’air.

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Cela permettrait de réduire les nuisances sonores

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À ce sujet, il convient de se référer aux études menées notamment par le CEREMA sur le lien entre les vitesses pratiquées et le bruit routier. Celles-ci expliquent entre autres choses que le niveau de bruit routier est lié à différentes composantes, dont les pneumatiques et le revêtement de chaussées sont prépondérants au-delà de 50 km/h. On comprend bien par conséquent qu’un abaissement de la vitesse maximale autorisée ne peut avoir que très peu d’impact sur les nuisances sonores ; l’ensemble des études concluent d’ailleurs à une réduction globalement faible des émissions sonores avec la vitesse (entre -0,2 et -3 dB(A)).

À titre de comparaison, l’amélioration acoustique des revêtements de chaussée permettrait de réduire le bruit jusqu’à -9 dB, soit l’équivalent d’un trafic divisé par 8.

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AIDEZ-NOUS À MOBILISER UN MAXIMUM DE MONDE !

Plus nous serons nombreux à nous mobiliser, mieux nous démontrerons aux pouvoirs publics qu'ils agissent contre la majorité de leurs administrés en baissant arbitrairement et systématiquement les limitations de vitesse. La mobilisation par le nombre est le meilleur moyen de les faire réfléchir à deux fois avant d'appliquer ces baisses de vitesse abusives, et de stopper cette tendance au ralenti.

Utilisez les boutons ci-dessous pour partager le lien de la pétition à vos contacts :

Participez au hashtag #PasDesEscargots :

Partagez une photo de vous ou de votre véhicule sur Instagram et/ou sur Facebook avec le #PasDesEscargots en expliquant dans votre publication pourquoi vous êtes contre ces baisses abusives des vitesses maximales autorisées, en quoi elles affectent vos déplacements.